Par Raymond Ibrahim
Des vidéos très graphiques sont récemment apparus dans les médias arabes montrant des djihadistes musulmans syriens en train de tuer des ânes afin de les manger.
Un point important qu’il faut retenir de ces sites web, c’est que les djihadistes sont des hypocrites pour (encore) avoir violé les lois islamiques, qui interdisent la consommation d’ânes domestiques.
Dans les mots d’une fatwa, ou décret islamique, intitulée «Est-il permis de manger la viande d’âne?»
Louange à Allah.
Il est permis de manger la viande d’onagres («ânes sauvages») et il est haraam [interdit] de manger de la viande d’ânes domestiques. Le premier est permis en raison d’un texte par al-Bukhaari (5492) et Muslim (1196) où ils décrivent les actions d’Abu Qataadah (qu’Allah soit satisfait de lui). Abu Qataadah a tué un onagre et en a apporté un morceau au prophète (que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui) qui en a mangé une partie. Il a ensuite dit à ses compagnons: «c’est halaal [permis], mangez-en.»
En ce qui concerne les ânes domestiques, la consommation de leur viande était autorisée au début, mais le prophète (que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui) a par la suite déclaré que c’est haraam [interdit] pendant la journée de Khaybar.
Si on met de côté la question de si les ânes dans les vidéos sont sauvages ou domestiques (et les ânes semblent être domestiqués), on observe encore un autre exemple du fait que, pour ceux qui font le jihad dans le but d’imposer la parole d’Allah à travers le monde, les dérogations des lois islamiques sont toujours permissibles.
Comme il est écrit ici, c’est précisément parce que les restrictions des lois islamiques sont relaxées pour les djihadistes – leur permettant souvent les indulgences d’un comportement dépravé – que le djihad a toujours été une option attrayante pour les musulmans.
Alors que tuer des animaux pour la consommation est monnaie courante, un autre point intéressant au sujet de ces vidéos est le comportement «suprémaciste» des djihadistes envers les ânes, comme si ces animaux étaient des «infidèles» (non-musulmans) qui devraient être traités avec mépris et brutalités.
Les regarder massacrer ces ânes est comme les regarder massacrer des “infidèles” – avec tous les triomphes théâtrales.
Dans un des vidéos, le cri “Allahu Akbar!” est audible pendant qu’un âne est décapité.
Les djihadistes crient habituellement «Allahu Akbar» (le cri de guerre musulman, qui signifie littéralement qu’Allah est «le plus grand») à chaque fois qu’ils attaquent des infidèles – surtout quand ils les décapitent cérémonieusement.
Mais pourquoi le crier lors de l’abattage d’un âne – un animal – pour la consommation?
Dans un autre vidéo, les animaux sont affreusement traités – ils sont sadiquement jeter hors d’un camion, puis frappé à la tête avec un club, pour finalement être décapiter – pendant que les musulmans autour rient (comme dans un autre vidéo où un âne est brulé vif pour le divertissement des masses, possiblement en Algérie.)
Alors, pourquoi est-ce que l’acte d’abattre un animal pour manger est filmé et diffusé sur l’internet, et sensationnalisé comme s’il s’agissait d’un infidèle qui a été «vaincu»?
Si on y pense plus profondement, on se rend compte que les djihadistes ne traitent pas les ânes comme des infidèles, mais plutôt, parce que les non-musulmans sont souvent considérés comme des humains inférieurs et sont sur un pied d’égalité avec les animaux, (le prophète de l’islam aurait dit que les femmes sont comme des chevaux, «pour être montées par tous»), ce sont les infidèles qui sont traités comme des animaux.
Quant à la violence sadistique envers les animaux – qui démontre la suprématie et la puissance d’Allah, c’est apparemment le standard dans le monde musulmans, comme il est mentionné dans ce compte-rendu de Décembre, 2013:
Des images choquantes de bovins importés d’Australie torturés et tués dans les rues de Gaza sont décrites par un groupe australien des droits des animaux comme le pire cas de cruauté envers des animaux jamais vu dans l’industrie d’exportation de bêtes vivantes, a rapporté jeudi le West Australian. Des vidéos compilés par Animals Australia montrent des taureaux «tirés dans les genoux par un homme armé d’un fusil d’assaut, un autre poignardé dans l’œil, et d’autres se faire égorger dans les rues.» … «Ce traitement brutal est tellement acceptable par les habitants locaux qu’ils applaudissent en filmant le spectacle sur leurs cellulaires», a déclaré Lyn White, directrice d’Animals Australia (caractères en gras ajoutés).
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